L’Alliance Marocaine pour le Climat et le Développement Durable

Atelier PréCOP 28

 

Dans un contexte d’ébullition et d’urgence climatique réclamée par le monde scientifique comme par la société civile, et à trois semaines du la 28éme Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 28) aura lieu à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, du 30 novembre en 23 décembre 2023, la société civile environnementale marocaine, représentée par l’Alliance marocaine pour le Climat et le développement durable (AMCDD), participera avec beaucoup d’espoir et de craintes à la COP 28. L’AMCDD participera activement avec ses partenaires, africains, arabes et internationaux, à travers un programme riche et diversifié, pour porter la voix des populations vulnérables et exprimer leur position commune, de la nécessité de transformation des systèmes de finance mondiales et rendre justice aux communautés africaines vulnérables.

La rencontre du vendredi 10 et samedi 11 Novembre 2023, sera l’occasion de se préparer en amont de la COP28 à Dubaï, grâce à l’appui de Frederich Ebert, avec la participation de représentants de IMAL, PACJA Maroc et CAN Arab. La rencontre permettra dans un premier temps de discuter les grands enjeux de la COP 28, (la réforme indispensable de l’architecture financière internationale ; la mobilisation de financements publics additionnels, l’indispensable sortie des énergies fossiles pour limiter le réchauffement climatique en-deçà d’1,5°C, l’importance de soutenir un développement durable en Afrique par des projets climato- compatibles aligner avec l’objectif NET ZERO, sans recourir aux énergies fossiles,) par rapport aux priorités de la présidence émirati de la COP 28 qui veut mettre l’accent sur le premier Global Stocktake (Bilan Mondial), la transition énergétique, et la solidarité entre les pays duNord et les pays du Sud, et sur les priorités déclarés dont les plus importantes sont l’ appui des solutions d’atténuation pour augmenter les ambitions, la concentration sur les conditions du Global Goal on Adaptation et l’amélioration du financement de l’adaptation et la progresser sur l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et dommages créé à la COP 27, Atout en assurant un accès plus équitable aux financements climat.

Les divers acteurs impliqués afin de renforcer et d’amplifier l’ampleur à la participation marocaine, et de capitaliser sur la tenue de la COP28 en tant qu’occasion historique pour renforcer la diplomatie climatique marocaine et africaine, dans le même temps, notre troisième session sera axée sur l’élaboration participative de la déclaration de la société civile environnementale à la COP 28, et son plan d’action pour la COP 28.

Dans un monde de plus en plus divisé par les guerres militaires, économiques, financières, et vivant au quotidien le passage trop rapide du dérèglement climatique à l’ébullition climatique, tel qu’il a été décrit par le secrétaire général des nations unis en juillet 2023, avec des ouragans des plus intenses (en Mexique, en lybie..), des sècheresses , des feux de forêts, des inondations et une fonte des glaces dépassant tous les scénarios pessimistes, faisant basculer les pays riches comme pauvre et les acteurs comme les citoyens dans l’incertitude totale, La COP28 doit incarner un espace de dialogue et d’échange au lieu de poursuivre les attitudes destructrices de la planète et des communautés, avec des absences, des fuites en avant, des reports des décisions urgentes et le risque de rater une nième occasion et déboucher sur des résultats mitigés. Nous gardons l’espoir et nous agirons dans le sens du Renforcement de l’ambition mondiale en faveur de la neutralité climatique, l’appui généralisé et renforcé de tous les pays pour mettre en place leurs stratégies zéro émission nette à atteindre d’ici 2040 au plus tard, afin que l’objectif de 1,5 °C reste à la portée, conformément à l’accord de Paris, exiger une transformation du modèle financier et de développement insoutenable, responsables de l’injustice climatique, qui aggrave les inégalités, la pauvreté et accélère les crises hydriques, alimentaires, sanitaires, et socio- économiques.